- Votre alimentation et les graisses localisées :
Il est évident pour tout le monde qu’une alimentation déséquilibrée et surtout riche en glucides favorise le stockage du surplus glucidique sous forme de gras.
Ce stockage est accentué par la conjonction d’une alimentation riche en sucres rapides et d’une sédentarité prolongée.
Ce qui est intéressant à comprendre, ce sont les mécanismes hormonaux et métaboliques qui sous tendent le phénomène de stockage des graisses.
L’absorption d’aliments à index glycémique haut, isolés, de façon régulière, répétée tout au long de la journée, sans préparation intestinale stimule de façon intempestive votre pancréas qui sécrète des pics d’Insuline réguliers.
Ces pics d’insuline génèrent une hyperglycémie circulante et le surplus de glucose est stocké dans les cellules hépatiques sous forme de glycogène et dans les cellules adipeuses sous forme d’acides gras, mais ce n’est pas tout.
En plus d’être l’hormone de stockage par excellence, l’insuline provoque des hypoglycémies réactionnelles qui génèrent une sensation de faim immédiate.
Vous l’aurez compris, à chaque fois que vous mangez au cours de votre journée du pain blanc, du riz, un fruit, un biscuit…c’est à dire des aliments à index glycémique haut, vous serez amenés à en remanger de façon répétée et ce n’est pas de votre faute.
Une alimentation déséquilibrée et surtout riche en glucides peut modifier votre microbiote et plus particulièrement le rapport firmicutes et bacteroides, bactéries commensales de votre intestin.
En effet, un rapport en faveur d’une prépondérance des bactéries de type firmicutes vous fera aller presque malgré vous vers une alimentation plus sucrée.
De même, une des conséquences très fréquente et souvent sous-diagnostiquée de toute dysbiose (déséquilibre du microbiote) est la prépondérance de mycoses intestinales de type candida dans votre tube digestif : vous irez également de façon quasi-incontrôlée vers des sucres rapides (craving aux sucres).
Le déséquilibre microbiotique est responsable d’une mauvaise tolérance au stress par la baisse du taux d’un neurotransmetteur essentiel à votre sérénité : la sérotonine. En effet, la quasi-totalité de ce neurotransmetteur est synthétisée par vos bactéries digestives.
Votre état émotionnel se détériore et vous devenez plus perméable au stress.
- Votre état émotionnel et les graisses localisées :
Un état de stress continu induit une élévation prolongée du cortisol, hormone stéroïde synthétisée à partir du cholestérol et sécrétée par les glandes cortico-surrénales.
Cette hormone participe au métabolisme des glucides, des lipides et des protéines.
Le cortisol utilise les glucides à partir du foie (glycogène) augmentant le glucose circulant pour fournir l’énergie immédiatement au corps et lutter contre le stress.
Ce phénomène, réitéré à cause de la persistance d’éléments déclencheurs ou aggravants (baisse de la sérotonine), entraîne des pics de sécrétion d’Insuline pour réguler le glucose circulant, et induit le stockage du glucose sous forme de graisse.
De plus, le cortisol dû au stress chronique entre en compétition avec les récepteurs de la progestérone, provoquant un déficit de celle-ci par rapport aux oestrogènes (syndrome prémenstruel) et induit également une rétention d’eau : vous stockez de la graisse et de l’eau et ce n’est pas de votre faute.
Par ailleurs, la progestérone (hormone de la zénitude) synthétisée en 2ème partie du cycle menstruel chez la femme, qui chute aggrave cet état de stress permanent.
Vous l’aurez compris, il n’y a pas de réponse médicale simple à des phénomènes aussi complexes, mais une chose est sûre : Il faut prendre soin de votre état émotionnel en déployant toutes les stratégies d’aide nécessaires (yoga, méditation, hypnose, EMDR..), ou simplement prendre le temps de faire une activité qui vous fait plaisir (lire, flâner, marcher…) et qui vous apporte du réconfort.
- Vos hormones et les graisses localisées :
En périménopause, votre taux de progestérone chute en premier. Cette hormone régule la dépense énergétique de votre corps.
Votre métabolisme de base, c’est-à-dire la quantité d’énergie dépensée par votre corps au repos se modifie.
Même si vous ne changez rien à vos habitudes de vie (alimentation, sport) vous avez tendance à stocker les graisses.
A l’approche de la ménopause, les oestrogènes, régulateurs de l’appétit commencent également à chuter provoquant ainsi une augmentation de votre faim.
La combinaison de la chute oestroprogestative fait que vous mangez plus et que vous stockez plus et ce n’est pas de votre faute.
De plus, la diminution de l’imprégnation oestrogénique engendre une re-répartition des graisses qui auront tendance à s’accumuler sur la zone abdominale ainsi que sur la partie inférieure de votre corps.
Cette modification de morphologie explique le sentiment d’alourdissement de votre silhouette.
Votre silhouette se modifie et vous n’êtes plus en accord avec votre reflet dans le miroir : nous sommes là pour vous aider à vous réapproprier votre image, vous sentir mieux dans votre corps et regagner votre confiance.