Un processus cicatriciel normal peut ne pas laisser de traces, donc ne pas laisser de différentiel de relief, de couleur avec la peau environnante. De texture souple, cette cicatrice peut donc se fondre dans la peau jusqu’à être invisible.
Par ordre de fréquence les cicatrices pigmentées sont les plus fréquemment rencontrées surtout chez les personnes ayant un phototype supérieur à 3, elles surviennent suite à un processus d’hyperpigmentation post-inflammatoire, emballement de la cascade permettant de fabriquer le pigment de la peau : la mélanine.
Les cicatrices creuses, rondes ou irrégulières, de profondeur variable (pic à glace), peuvent apparaître après une affection virale (varicelle), bactérienne (furoncle ou pustule) ou inflammatoire (acné). Donnant un aspect moucheté à la surface de la peau, elles occasionnent une véritable souffrance psychologique.
Les cicatrices dépigmentées surviennent lorsque le processus cicatriciel n’inclut pas de mélanocytes cellules responsables de la synthèse de mélanine.
Les cicatrices hypertrophiques plus spécifiques à certaines parties du corps : dos, épaules, pubis. Elles se caractérisent par une surélévation anormale mais finissent par régresser au bout d’1 an ou 2.
Les cicatrices chéloïdes moins fréquentes,véritables boursouflures douloureuses elles peuvent apparaître après n’importe quel traumatisme chirurgical ou autre, qui comprend une effraction cutanée. Leur évolution est rarement favorable et nécessite une prise en charge médicale particulière.