En effet, il faut considérer les lèvres comme l’enveloppe cutanéo-muqueuse recouvrant le galbe du muscle orbiculaire, muscle en mouvement permanent (à moins que vous ayez fait vœu de silence et de restriction de toute nourriture et boisson !) composée de 3 parties distinctes :
- La lèvre blanche : la plus exposée au photovieillissement, sa hauteur est centrale dans l’équilibre de votre sourire, la régularité de la peau et des crêtes philtrales participe à l’harmonie de celle-ci.
- La lèvre rouge : zone charnue composée de quatre renflements ou dômes plus ou moins éversés qui se font face prêts à s’arrondir en baiser.
- Le vermillon : c’est la limite lèvre blanche/lèvre rouge, celle que vous venez appuyer au crayon à lèvres pour ne pas dépasser avec le rouge à lèvres ou accentuer lorsque la lèvre rouge manque de hauteur.
Les rides dynamiques (dûes à la contraction du muscle orbiculaire) ou statiques à cause du photovieillissement viennent souvent altérer cette ligne suave rendant l’application du rouge à lèvres moins précise.
Tout cela repose sur un appui ostéo-dentaire postérieur qui permet de donner la projection en avant, et l’éversion nécessaire à la jeunesse de votre bouche.
Autre élément anatomique souvent oublié dans l’analyse de votre physionomie, le menton : sa projection, forme, tension sont des éléments dont nous tenons compte dans l’évaluation de toute demande de restructuration de lèvres.